La mise en hivernage des abeilles


Les stagiaires « apiculteurs » en formation au CFPPA de Coutances découvrent avec Nicolas WIART la mise en hivernage des abeilles.

En ce début d’automne, les 500 ruches de l’exploitation de Nicolas WIART sont de retour en Normandie. Elle ont transhumé au fil des différentes miellées, du colza printanier de la baie du Mont-Saint-Michel à l’acacia de Seine-et-Marne en passant par le tilleul de la région parisienne. Puis durant l’été, elles ont travaillé sur les ronces, le trèfle et le châtaignier, pour terminer sur le tournesol.

Le frelon asiatique qui s’est fait remarquer cet été dans le département de la Manche, n’est pas la seule cause de mortalité chez les abeilles. Il y a les pesticides néonicotinoïdes, mais surtout un acarien minuscule nommé varroa qui se développe dans les couvains des ruches les plus productives et peut décimer des colonies entières.

La mise en hivernage des abeilles consiste à traiter les ruches contre le varroa, poser des portières contre les rongeurs,  redynamiser les colonies et la ponte des reines après la récolte du miel.

Une ruche a besoin de 15 à 20 kg de miel pour survivre à l’hiver. Le sirop de nourrissement viendra compléter ce qui manque. En quelques jours, les abeilles vont le digérer pour le transformer et le stoker dans les cadres.

Si la pérennité de l’activité apicole dépend en grande partie des fleurs et du climat, elle compte aussi avec la bonne santé des ruches, leur capacité à passer l’hiver et la ponte des reines. L’enjeux principal pour un apiculteur est le renouvellement des colonies chaque années (au moins 30%), sachant que toutes les abeilles vont mourrir… Pour cette raison l’apiculteur professionnel doit observer, comprendre et travailler son cheptel.

Autant dire que la survie des abeilles dépend, pour une grande part, de la vigilance des apiculteurs.

La formation « apiculteur » proposée par le CFPPA s’étale sur une année complète, une journée par semaine, chez Nicolas WIART ou mathieu ANGOT, tous deux apiculteurs professionnels dans la baie du Mont-Saint-Michel. Pour en savoir plus cliquez sur ce lien.

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