Reconversion professionnelle en aménagement paysager

Avant d’envisager sa reconversion professionnelle en aménagement paysager, Samuel n’imaginait pas la grande diversité des métiers qui s’offrait à lui. Les besoins du « paysage » sont importants et les entreprises peinent à trouver des personnes formées. Cuisinier à l’international pendant 10 ans, il avait tout à découvrir. A l’issue de sa formation, l’entreprise qui l’a accueilli en stage lui offre un CDI comme chef d’équipe.

Samuel :

Je voulais trouver un métier plus stable, arrêter de travailler en soirée et les week-ends, m’installer. Je souhaitais travailler en extérieur, en contact avec la nature.

En cherchant comment me réorienter je suis tombé sur cette formation pour adulte qui forme des jardiniers paysagistes en moins d’un an.

Je n’avais aucune expérience dans le métier en dehors d’une période de trois mois dans une entreprise du paysage qui m’a permis de confirmer mon choix.

Huit mois de formation, c’est court. Il y a beaucoup de connaissances à intégrer et trop peu de temps pour approfondir comme on le souhaiterais, mais sur le CFPPA on a la chance d’avoir un arborétum, des ateliers, des machines à conduire, tracteurs, mini-pelle, et un accès aux serres de l’exploitation horticole. On a suivi aussi une UCARE en jardin vivrier.

L’UCARE « Mettre en place un jardin vivrier » proposée par le CFPPA

Les formations « Aménagement Paysager »
du CFPPA de Coutances :

La prochaine session BPAP démarre le 3 octobre.
Il reste quelques places.

Je n’avais aucune base en aménagement paysager. J’ai appris la maçonnerie, très utile, même si je m’oriente plutôt vers l’activité de jardinier. J’ai appris aussi l’aménagement avec du bois, la plantation, la création de massifs avec la connaissance des végétaux, l’animation de jardins partagés…

La formation permet de mettre le pied à l’étrier. A nous ensuite d’approfondir les parties du métier qui nous intéressent le plus.

Nicolas MAUGER formateur Aménagement Paysager :

En terme de reconversion professionnelle, est-ce que la formation a répondu à tes attentes ?

Samuel :

Complètement. J’ai fais mon stage dans une entreprise du paysage qui m’a proposé un CDI comme chef d’équipe à l’issue de ma formation.

Les entreprises cherchent des personnes formées qui ont des connaissances et qui sont motivées.

C’est parfois un peu dur de travailler par tous les temps mais il y a aussi des côtés agréables de travailler en extérieur, en contact avec les végétaux et dans l’embellissement des lieux de vie.

Sur France Bleu Cotentin :

Nicolas :

Est-ce que l’âge peut être un frein ?

Samuel :

Non, dans la formation nous avions entre 30 et 50 ans.

Nicolas :

Penses-tu qu’une personne qui n’est pas « manuelle » peut suivre cette formation ?

Samuel :

La conduite de tracteur ou de mini-pelle peut impressionner mais en réalité, ce n’est pas si compliqué et on apprend vite. Ce n’est pas un frein car on voit très vite si on peut s’y mettre. Le métier est tellement large qu’on ne peut pas tout aimer et tout faire.

Nicolas :

Effectivement l’aménagement paysager ne se rétreint pas à être ouvrier du paysage. Il y a beaucoup de débouchés et les métiers du paysage sont en pleine évolution.

Samuel :

Ce sont vraiment des métiers d’avenir. Il faut essayer car c’est beaucoup plus diversifié qu’on ne le pense. On peut découvrir quelque chose qu’on n’imaginait pas et qui peut vraiment nous correspondre.