Paysan Boulanger, une formation à distance avec des regroupements et des stages

Ce film a été tourné à l’occasion d’une journée de regroupement à Coutances pour les étudiants « Paysan Boulanger » à distance.

Le CFPPA de Coutances propose des formations « Paysan Boulanger » selon différentes modalités :

  • En présentiel à Coutances sur une année avec cours, pratique et périodes de stages en vue d’obtenir le Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole (BPREA) qui permet de s’installer en bénéficiants des aides et prêts.
  • A distances avec des périodes de regroupement et de stage chez un paysan boulanger. Une formation complète pour obtenir le BPREA. Une formule allégée sans BPREA prépare aussi à l’installation. Ce film a été tourné à l’occasion d’une journée de regroupement à Coutances, pour les étudiants « Paysan Boulanger » à distance.

Trouvez plus d’information sur les formations BPREA Paysan Boulanger ici.

Trouvez plus d’information sur la formation BPREA Pack 3C ici (Produire, Transformer, Gérer).


A l’occasion d’un regroupement au CFPPA à Coutances les étudiants « à distance » parlent de la formation Paysan Boulanger :

Pouvez-vous présenter votre parcours de formation paysan boulanger ?

Sarah : C’est une formation à distance avec trois semaines en présentiel sur le site de Coutances comme cette semaine ou nous faisons des visites, des journées boulange et des cours. Ensuite nous sommes chez nous en fait. Il y a une plateforme en ligne avec des cours théoriques. Nous avons eu une première semaine en présentiel rapidement puis une deuxième en ce moment et la troisième sera en septembre. 

Les cours en ligne sont vraiment indispensable ?

Aurélie : Concernant les cours honnêtement c’est utile, pour avoir du recul sur l’agronomie, la comptabilité, même sur l’histoire de la biologie on n’est pas toujours au courant.

Cette formation a-t-elle changé ton regard sur le métier ou t’a ouvert des perspectives ?

Aurélie : Oui ça m’a permis de faire le tri entre ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Au fur et à mesure je dégage, je défriche. C’est riche aussi parce qu’il y a beaucoup de possibilités finalement. Tout est ouvert, tout est possible. Après je pense qu’il faut aussi se poser ses limites, son cadre, en échangeant sur les types de four. Il faudrait s’essayer sur différents fours. On voit tout de suite si on est plutôt sur un four romain, un four à chaleur indirecte… C’est enrichissant sur plein d’aspects pour construire son projet.

Sarah : J’ai commencé la formation sans avoir de projet concret. J’ai trouvé il y a un mois et demi. On peu se baser sur ce projet concret dans les cours. On peut faire un vrai prévisionnel sur le projet et le montrer effectivement à un formateur ou une formatrice et ça permet du coup d’avancer concrètement sur son projet.

Moi je n’y connaissait rien, je n’ai pas fait de Bac S ou autre, donc sur l’économie, la biologie, la vie du sol… On est plusieurs à passer le CAP boulanger en parallèle et à faire des stages en paysan boulanger ou en boulangerie classique.

Tu es encore en activité professionnelle ?

Aurélie : Ou je suis encore en activité avec deux enfants en bas âge, ça prend du temps.

Et c’est possible de se former en même temps ?

Aurélie : Il faut être organisé. Il ne faut pas se laisser submerger par le fait d’être tout seul à distance parce que tu peux vite baisser les bras. Je m’astreints à travailler au moins deux fois trois heures le week end et puis ensuite cela me permet d’échanger dans la semaine par téléphone avec Rachel chez qui je ferais mon stage, avec des anciens des autres promos… ça nourrit aussi.

Je sais que je ne vais pas forcément démarrer une activité céréalière du jour au lendemain, parce que je n’ai pas les capacités aujourd’hui, mais en plusieurs étapes c’est possible, en commençant déjà par la partie boulangerie, passer son CAP qui permet au moins de pérenniser une activité de vente et puis, deuxième étape, cultiver ses propres céréales. Il faut coller le plus possible à ses valeurs ce qui n’est pas toujours évident.

Trouver un stage, c’est compliqué ?

Aurélie : Je n’ai pas trouvé que c’était compliqué parce que le centre était très aidant, les formateurs sont toujours disponibles pour échanger, donc honnêtement j’ai trouvé que c’était très fluide. Le petit bémol c’est qu’il faut faire attention à trouver quelqu’un qui fait à la fois la boulange et la partie production de céréales. Si on ne fait que la partie boulangère, on loupe la moitié de la formation avec la production de céréales.